Comment j’ai bien pu finir ici en baragouinant trois mots de japonais, bonne question hein… les histoires de famille ont parfois la vie dure, et je vais devoir vous raconter un peu celle de la mienne pour que vous compreniez, soyez gentils par contre, évitez de répéter ça…je tiens à ma peau…

Quand la catastrophe est arrivée tout allais bien pour la famille Idraïl. À la tête d’une SMP nous profitions avec bonheur des conflits germant de ci de là. D’ailleurs pour ce qui se demande ce qu’est une SMP, vous voyez les mercenaires ? Vous changez de nom pour faire plus propre pour l’opinion publique et nous voilà ? magique non ? bref, ce qui aurait dût se révéler une formidable aubaine pour nous, à savoir le chaos qui suivit la disparition du soleil s’avéra presque aussi nocif pour nous que la paix qui s’en suivit. En effet immortel ne signifie pas invincible et d’après ce que j’ai pu en lire nous purent obtenir quelques victoires. Ils ne voulaient pas mourir, qu’à cela ne tienne une fois couler dans du béton et enfuis sous terre le résultat était le même…ou presque. Toujours est-il que pendant que beaucoup baissaient les bras, parlaient d’apocalypse ou vénérait même ces monstres comme des dieux ma famille décidât de résister avec ce qui lui restait de troupe. Cela fait longtemps maintenant, mais il y a peu les fantômes du passé ont resurgit, des fantômes aux canines acérées…et ils ont emmené mon frère… cela fait un mois que le cadavre exsangue de Maximilian a été retrouver accrocher à l’entrée de notre domaine. Oh, bien sûr une enquête est menée pour savoir qui a fait cela…mais personne n’a le moindre doute sur le fait qu’on ne le retrouvera pas.

Voilà comment, moi, fils de bonne famille je me suis retrouver jeter presque de force dans un avions avant de passer de vol en taxi et de taxi en avions pour aboutir ici, au terme de 3 semaines de cours intensif de japonais avec mon professeur particulier…je n’ai plus qu’à espérer que tous ceux qui ne parlerons pas anglais ici parlerons allemand…la bonne blague…

Bref, maintenant que nous avons passé la partie intéressante je vous en prie, prenez un siège, oui, un oreiller aussi si vous voulez.
Je suis né dans une clinique, dans les montagne autrichienne d’une riche famille "qui vit du malheur des autres" pour reprendre les termes de nos détracteurs. Toujours est-il que je fus rejoins quelques quatre années plus tard par un petit frère, Maximilian et que nous reçûmes la meilleure éducation que nous puissions espérer. Nous passâmes d’une nourrice polyglotte à une école privé, élever tel deux petits princes, et c’est comme cela que nous nous considérions pour être honnête. Nous ne voyons qu’assez peu nos parents mais nous ne manquâmes pas d’affection pour autant. C’était une époque où je dois confesser une grande innocence, confiant à la naïveté béate. Je n’écoutais les histoires de monstres aux dents tranchantes que comme des fables sans grand intérêt. En grandissant j’appris ce qui me serai nécessaire pour reprendre l’entreprise familiale : à arranger mes mensonges en fonctions des gens principalement. J’étais plutôt bon élève m’intéressant successivement de loin à quelques langues étrangères. Sans pousser vraiment plus loin, profitant aussi de l’accès qui m’était laisser au stand de tir quand cela m’était possible. Au fond, cela ne me mettrait que mieux dans mon élément quand il serai temps pour moi de négocier. Ma vie était rangée, à la limite de l’ennuie, mais cela me plaisait. Jusqu’à aujourd’hui, ou plutôt jusqu’à il y a un mois un peu avant ses 17 ans...mais rien n’arrête la marche du temps et moi je me dois de continuer vers ce que l’avenir me réserve.